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Le printemps hâtif que nous connaissons permet l’établissement précoce d’engrais verts printaniers afin d'occuper et d'enrichir le sol avant l’établissement des premières cultures. Et quoique que l’on soit porté à croire, il n’est pas recommandé de devancer les semis et les transplantations d’espèces tropicales, car, un gel tardif peut toujours survenir. 

Le chou pommé (Brassica oleracea var. capitata) représente un aliment de choix pour les populations nordiques, car l’espèce apprécie des conditions fraîches et humides. Ce fut d’ailleurs un des légumes qui a le mieux réagi aux conditions pluvieuses de l’été 2023. Récolté à la fin octobre, le chou pommé se conserve facilement en chambre froide jusqu’au mois de mai. Parfait pour préparer des salades hivernales riches en vitamines, notamment la C, le chou pommé peut aussi être transformé en choucroute et ainsi se conserver jusqu’à deux années. Sa culture nécessite toutefois certaines connaissances sur les ravageurs qui peuvent interférer avec sa croissance.

Les milieux humides comptent pour 10 % du territoire québécois. Ces milieux sont précieux pour la biodiversité et l’environnement. Riches en nutriments et en matières organiques, les marais, les marécages et les tourbières hébergent une multitude d’espèces vivantes allant des phytoplanctons aux insectes, des amphibiens aux oiseaux.

Nous sommes déjà rendus au temps des premiers semis. Et ce sont les oignons que je pars en premier. Cette année ce sera le mercredi 28 février que je sèmerai à la volée 10 caissettes non compartimentées d’oignon Rouge de Saint-Didace, un oignon que j’ai développé et dont je tente de produire des semences avec des résultats mitigés ces dernières années. 

Le climat de la saison 2023 fut exécrable pour la culture d'une multitude d'espèces dont notamment la tomate et la pomme de terre, deux solanacées sensibles au champignon Phytophtora infestans qui cause le mildiou, une maladie incurable une fois installée.

On annonce du gel généralisé pour la nuit. Moment crève-coeur pour le jardinier que je suis. Les espèces non rustiques succomberont, mises à part celles que nous protégerons avec des toiles, soit les courges d’hiver, les piments, les poivrons et les aubergines qui profiteront bien de quelques journées supplémentaires pour mûrir leurs derniers fruits. 

Originaire des steppes iraniennes et afghanes, l’ail ― Allium sativum ― est parfaitement adapté au climat nordique, donc à celui qui sévit au Québec. Pour hiverner, la liliacée forme en juillet un bulbe qui par la suite entre en dormance pour se conserver de 6 à 9 mois selon le cultivar et les conditions d’entreposage.

La technique permet aussi d'établir les plants à une densité optimale tout en permettant la création de scènes vibrantes aux couleurs et aux textures chatoyantes. 

L'aubergine nous vient de l'Inde. Elle gagna l’Europe par l’Espagne où elle fut introduite par les Arabes au XIII^e siècle. Ce n’est cependant qu’au XVI^e siècle qu’elle traversa les Pyrénées pour atteindre la France. 

Elle produit pour quelques semenciers québécois ses semences certifiées biologiques et cultivées avec l‘aide de Queen, une jument belge sur une terre louée à Lemieux, au Centre-du-Québec, à une dizaine de kilomètres de chez elle.

Rustique, le persil résiste au gel. On peut le récolter en zone 4 souvent jusqu'en décembre.

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